Un homme et son bar
Laurent (irremplaçable car unique), « L’esprit de La Perle » car il a une histoire personnelle avec ce lieu, un temps long, une connaissance de son métier, une compétence toute naturelle aux contacts humains, une grande écoute et un cœur débordant de tendresse et d’affection .
Que veux-tu léguer au projet ? Cette entité complexe, ce savoir-faire, ou “seulement” cette aura ?
Pourquoi cette volonté de trouver un autre moyen de persistance de La Perle ?
Comment préserver cet équilibre fragile que tu as su insuffler dans ce lieu ?
Un bar et ses usagers
Les clients :
- les habitués (panel de chronologie, liens d’amitié avec le patron ou avec le lieu, la force de l’habitude )
- les passants (géographique , usagers Macatia , usagers “carillon” : toilettes, Internet, recharge portable, consigne bagages, l’eau, la monnaie…)
- les consommateurs ordinaires (typologie très diversifiée en âge, sexe, professions, confessions, engagements…), intérêts multiples à venir dans ce lieu
Les activités existantes
Jeux, concerts, expo, réunions, cours, chorales, radio, librairie…
Les services
Mises en réseau, tv foot, madame Pipi, fontaine à eau, Internet libre, rechargement batteries de portables, consigne bagages, dépôt, conciergerie rue, boîte aux lettres…
Les réseaux partenaires
- Collectif Bar-bars, Le Macatia , les fournisseurs…
- des réseaux solidaires, des réseaux militants
- des associations diverses (point de discussions, de réunions ou ateliers)
- les groupes de clients et les individus (électrons libres)
Un lieu
La rue du Port-au-Vin, étroite rue piétonne, recrudescence passage vélo/livraison, le plus souvent ombragée, rue bruyante et grasse (arrière de MacDo et ses nuisances)
La clientèle cosmopolite du Macatia et son show quotidien, les rouleurs de joints des petits coins, la salle d’attente du coiffeur maghrébin, le comptoir marchand, le rendez-vous des Ubers/vélo en font une rue animée. La terrasse vient couper et déranger (percuter) la fluidité piétonne.
La façade colorée est une attraction visuelle (nombreux photographes), son identité première est la plupart du temps sa disparition (ouverture complète, porosité maximale espace public/semi-public). Seule la différence de niveaux marque véritablement le lieu, le seuil.
La terrasse (3 à 4 tables sinon plus) est limitée par le panneau d’affichage (bar/friterie) d’un coté et par le coin accès de services MacDo de l’autre coté, un passage est prévu pour l’accès de l’immeuble (trois appartements au-dessus du local), sa tendance est à l’auto-organisation contrôlée, 3,5 mètres linéaires de banne peuvent protéger des intempéries les usagers.
Le bar, comptoir linéaire en stratifié faux bois clair pratique tient sa place au centre , une enfilade de quatre tables simples à deux chaises se colle à la paroi d’exposition, transformant la circulation en couloir rectiligne vers l’accès aux sanitaires (1 WC unique), à l’étage ou à la cave (pompe à bières, stockage fûts, moteur frigo… accessibilité périlleuse par escalier étroit en ciment et trappe sur rue dans le passage entrée).
L’écran sports surplombe l’accès aux sanitaires, l’escalier hélicoïdal étroit et raide est coincé en bout de ce volume, seul accès à l’étage. À l’entrée, le poste internet libre et l’ampli diffusion sons.
Dimensions utiles usage clients ± 7 mètres linéaires x 2,20 m = 15 à 18 m²
Service au comptoir
La salle de l’étage est divisée en deux volumes, un palier d’entrée et la salle éclairée par deux belles fenêtres anciennes sur rue. Elle contient une rangée de tables et banquettes quatre places en U le long du mur MacDo, de mobilier divers pour réunions, d’étagères et autres rangements (à valoriser). Dimensions : 25 à 30 m². Fonctionnement libre sur inscription à l’agenda